Les jeunes de CAPa SAPVER 1ère année ont vécu un retour dans le passé. Ils ont visité, le Mardi 21 Septembre, le Musée d’Autrefois l’Ecole de Fontenay-le-Comte. Et quel changement ! Ils s’en souviennent encore…
Une rencontre impressionnante
Les jeunes s’imprègnent de l’école d’autrefois à travers la présentation des lits en bois penchés pour bébé ou bien encore des anciennes méthodes de mesure des poids. Un intervenant du musée les surprend dès le début de la visite en haussant le ton de la voix. Blouse grise, sabots et béret noir étaient portés par cet ancien instituteur pour leur demander de se mettre en rang deux par deux, de se placer de chaque côté des bureaux penchés (les petits devants et les grands derrières) et d’attendre son accord pour pouvoir s’asseoir.
Les jeunes ne s’attendaient pas à faire un aussi grand bond en arrière dans le temps. Ils sont mis dans le bain de la discipline et de l’exigence de l’école d’autrefois.
L’ancienne école définie par une certaine exigence scolaire
Stupéfaits par cette exigence scolaire, les jeunes découvrent les méthodes de l’écriture, du calcul (avec le boulier par exemple), du chant ou bien encore l’intérêt du certificat d’étude. Ils explorent également les méthodes de punition que les enseignants utilisaient autrefois. Ils ont même pu l’essayer ! Ont aussi été cités la méthode du cahier affiché dans le dos lorsque les devoirs étaient mal faits, ou bien encore celle de la règle ou le fameux coup de pied aux fesses (avec les sabots !).
Si les punitions pouvaient tomber, les récompenses aussi ! A chaque bonne action, l’élève concerné recevait un bon point. Au bout de 10, il avait une image. Un billet de satisfaction était offert lorsque cet élève cumulait 10 images. Enfin, Jules Ferry avait mis en place le principe de la médaille. A chaque fin de semaine, l’élève le plus méritant recevait une médaille qu’il gardait le week-end. Elle était remise en jeu à leur retour en classe, le lundi.
Le matériel et les méthodes d’autrefois
Le matériel scolaire ne ressemblait pas à celui que les jeunes ont aujourd’hui. En effet, les élèves devaient écrire à la plume avec de l’encre violette. Les contrôles se faisaient sur une ardoise. Les élèves devaient être rapides pour donner leurs réponses (cela évite les tricheries). Les tables étaient faites en bois (de chêne ou de pin) et étaient penchées pour garantir la meilleure des écritures ! Aussi, les élèves devaient porter des blouses pour éviter de se tâcher avec l’encre qu’ils utilisaient pour écrire.
Une méthode pédagogique était utilisée pour garantir au maximum l’apprentissage des élèves : le but était d’afficher un maximum de panneaux contenants des informations liées aux programmes scolaires (les conversions, l’alphabet, la composition d’une fleur…) sur les murs. En effet, lorsqu’un élève rêvassait en classe, il ne pouvait pas ne pas apprendre : il levait la tête et voyait tous ces panneaux sur les murs, l’instruisant.
Les jeunes ont été surpris de certaines méthodes scolaires utilisées dans le temps, mais heureux de retrouver leur école de maintenant.
Article rédigé par Julie Vincent