Nous sommes partis à Foussais-Payré à la rencontre de Cathie Guillemet au GAEC la Gironaise. Cette exploitation compte 750 têtes de race Parthenaise avec 200 vêlages en label rouge. L’exploitation est adhérente à « Bienvenue à la ferme ». L’exploitation se compose de 3 sites sur la commune de Foussais-Payré aux lieu-dits la Gironaise (siège social), Villeneuve et la Haute roche .

Quelques dates

Cathie s’est installée en 2016 après une fusion-absorption entre l’EARL La Roche et le GAEC Le Tilleul pour créer le GAEC de La Gironaise. Le mari de Cathie, Laurent, était associé au GAEC Le Tilleul. Ce GAEC était une structure familiale depuis 5 générations. Depuis 2018, le GAEC la Gironaise ne multiplie que des vaches parthenaises. Cette même année le GAEC a construit une nouvelle stabulation avec une location de la toiture avec des  panneaux solaires.

L’environnement

L’exploitation se situe dans le bocage en limite de plaine. La commune compte 18 agriculteurs dont 14 en élevage et 4 en production végétale. Ce secteur est majoritairement implanté en prairies naturelles. Les terres n’ont pas connu de remembrement. Les champs du GAEC sont touchés par des dégâts de sanglier dû à leur proximité avec la forêt de Mervent et des cours d’eau.

La main d’œuvre

Cathie, 40 ans, s’occupe de la reproduction et de l’administratif.
Laurent s’occupe de la partie culture, de la déclaration PAC et de l’alimentation des bovins.
Bertrand ,66 ans, en pré-retraite, s’occupe de la mécanique et des réparations de l’entreprise.
Le GAEC emploie 2 ouvriers à temps plein. Ils sont polyvalents et font tous les travaux nécessaires à la bonne conduite de l’exploitation. La particularité des employés est qu’ils sont non issus du milieu agricole (NIMA).
Le dernier ouvrier à mi-temps est un ancien associé. Il effectue tous types de travaux. Au total ce sont donc 5,5 UTH sur le GAEC.

Les cultures

L’exploitation se compose de 360 hectares. L’assolement est de 170 hectares de prairies naturelles et 190 hectares de cultures. Les cultures sont 15 ha de luzerne, 45 ha de blé, 10 ha de tournesol et 80 ha de maïs.
Les sols y sont très différents de l’argilo-calcaire aux terres très sableuses. 60 ha sont irrigables avec un quota de 180 000 m3. Ils autoconsomment la totalité de leur maïs en ensilage et maïs aplati ainsi que le foin. Pour la paille, ils doivent en acheter à l’extérieur. 

Les animaux

Le GAEC participe à des concours boucher et des concours d’élevage. Ils vendent des taureaux en futurs reproducteurs et gardent toutes leurs génisses et broutards pour en faire de futurs taurillons lourds.
Les 200 vêlages sont de début aout à fin octobre. La reproduction s’effectue en insémination artificielle ou en monte naturelle pour les rattrapages.
Ils vendent leurs animaux soit en vaches ou génisses engraissées. La vente est en colis de viande ou auprès d’ abatteurs locaux. Le poids de carcasse est  d’environ de 560 kg. Les taurillons sont vendus à Charal ou autres avec un poids de carcasse d’environ 475 Kg. Ils sont sélectionneurs de la race Parthenaise. Leur objectif est de vendre des animaux les plus lourds possibles. Il leur faut 2 vaches vendables et vendues par semaine. Les animaux sont engraissés environ 9 mois.
La ration se compose d’ensilage de maïs et d’herbe, du foin de prairie, de l’enrubannage et de différents concentrés suivant l’état d’engraissement. La ration de base se compose d’ensilage de maïs ou d’herbe ou de foin.
Ils transportent  les animaux à l’abatteur par leur propre moyen pour s’assurer de la santé de leurs animaux et de la bonne qualité de la viande.

Le matériel

L’exploitation a quasiment tous les matériels en propriété. Elle fait partie de la CUMA de Foussais-Payré. En copropriété, ils ont une bétaillère.

Les bâtiments

Il y a un total de 17 bâtiments dont 11 bâtiments d’élevage, 2 fumières couvertes et le reste des bâtiments sont pour le stockage des fourrages ou stockage matériels.

Les projets

Ils n’ont pas de projet d’agrandissement ils ont atteint leur apogée. La prochaine étape sera la retraite pour Bertrand. Ils veulent maintenir ou même diminuer la production de vaches allaitantes pour diminuer la charge de travail pour prendre du temps pour leur famille et les  loisirs. Ils n’envisagent pas à ce jour de trouver un autre associé ou un autre salarié. La principale difficulté pour eux étant à ce jour la gestion du personnel et sa fiabilité. Le projet à cours terme serait un bâtiment de stockage sur le site principal.

Nous avons fait la connaissance d’une exploitante très dynamique, avec une passion pour l’élevage incomparable. La vente directe est leur fierté et  le fruit d’un dur labeur. Cela fait déjà 5 générations que la passion coule dans leurs veines. Le petit dernier âgé seulement de 6 ans est motivé et fier d’être la 6ème génération.

Article rédigé par Julien, Hugo et Nathan, Techniciens Entrepreneurs en Agriculture 1ère année.

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