Visite du GAEC des Mirtanges, au matin…

Ce matin, nous nous sommes rendus au GAEC des Mirtanges à Saint-Cyr-sur-Menthon. M. Wilfried Paccaud nous a reçu. Ce GAEC se compose de 4 associés et d’un salarié. Cette ferme familiale compte différentes productions : vaches laitières, porcs d’engraissement, cultures de vente et méthanisation. L’exploitation se compose de 380 ha, 130 vaches laitières avec un système de traite robotisée. Se rajoutent deux bâtiments de cochons en engraissement de 600 et 1000 places. Sur l’exploitation, il y a une méthanisation alimentée avec les excréments des animaux qui sont sur la ferme. M. Wilfried Paccaud est président du conseil d’administration de la coopérative de Bresse Val de Saône. Cette coopérative est à l’initiative de la marque : c’est qui le patron ?

C’est qui le patron : Soutien réel aux producteurs et solidarité permanente

Nous créons collectivement des produits qui aident les producteurs à vivre de leur travail en leur garantissant :

• une rémunération ajustée en continu en fonction des besoins des producteurs et des variations de leurs charges
• une rémunération permettant aux producteurs d’être payés au juste prix et de pouvoir investir sur leur exploitation
• des contrats de 3 ans permettant d’envisager l’avenir plus sereinement

La solidarité se traduit aussi par des actions favorisant une agriculture durable et le reversement des bénéfices à des personnes en difficulté !

C’est qui la patron : L’histoire de la démarche

Tout commence en 2016 alors que la crise du lait bat son plein suite à la fin des quotas laitiers et l’ouverture des marchés. Les exportations stagnent, la production augmente, donc les prix payés aux producteurs chutent.

Dans ce contexte compliqué pour les producteurs, naît l’idée de pouvoir créer une marque destinée à nous permettre à nous tous consommateurs de reprendre en main notre consommation et de soutenir les producteurs en les rémunérant à un juste prix leur permettant de vivre de leur travail.

Depuis, d’autres produits ont vu le jour et + de 3 000 producteurs sont soutenus grâce à notre mobilisation à nous tous consommateurs. Cette frise retrace cette belle histoire créée tous ensemble !

C’est sur le récit de cette aventure humaine et d’une démarche engagée, il est temps de reprendre la route. Nous retournons au gîte pour déjeuner. Au menu, haricots verts et steaks hachés aux oignons…

Après avoir manger, à 14h nous prenons la route pour nous rendre au GAEC P2MN situé à Courtes pour visiter une exploitation polyculture élevage laitier avec transformation en yaourts et une unité de méthanisation.

Visite du GAEC P2MN, l’après-midi

Le GAEC P2MN est constitué de 5 associés et une salariée, qui est la femme d’un des associés.

L’exploitation est constituée de 180 vaches laitières de la race Prim’Holstein à haute valeur génétique. Le troupeau est jeune. En effet, cette haute valeur impose un renouvellement important de 50%. La salle de traite est en 2×10. La traite dure 2h à 1,5/2 personnes. La première traite est à 5h et la deuxième est à 16H30. Avec 300 vêlages à l’année, toutes les vaches non gardées sur le GAEC P2MN sont vendues à un voisin agriculteur. Ils font de la collecte d’embryons, des concours et des males reproducteurs qui iront ensuite en station pour faire des paillettes.

Les terres à hauteur de 320 ha sont autour de l’exploitation. L’exploitation est autonome à  90% pour l’alimentation des vaches avec du maïs, blé, orge, soja pour la deuxième année et 100ha en pâturage.

La méthanisation permet le recyclage du fumier des vaches et des déchets des céréales récupérés dans une coopérative. Une partie du lait est transformée en yaourts et ce depuis 2020 .La méthanisation  en plus de produire de l’électricité vendue à ERDF. La chaleur produite permet de sécher des céréales,  la maison de Manon et Wilfried les deux derniers associés et le laboratoire de transformation pour les yaourts.

Les yaourts sont vendus à 90 % en collectivité. Ils transforment 50 000 l/an. Avec 1L de lait ils font 8 yaourts. Ils ont pour objectif de transformer 60 000 l/an. Aujourd’hui ce sont plus d’une dizaine de gouts et depuis peu du yaourt en seau. LES DELICES BRESSANS

Nous finissons la visite par une dégustation de yaourts, un vrai délice. Vivement que vos yaourts soient commercialisés en Vendée !

Merci à vous, Wilfrield et Manon pour votre accueil

Article rédigé par Augustin TURGNE et Jordan GOIMARD, technicien agricole 2ème année