Une fois n’est pas coutume, nous allons vous vanter les mérites de la Belousie et ses Yaourts. En effet depuis la rentrée scolaire 2017, tous les laitages proposés à nos Jeunes internes sont fabriqués en Deux-Sèvres, à la ferme de la Bazinière.

Une ferme laitière pour produire des Yaourts

Ils sont 3 associés à piloter la ferme et ont 5 salariés. Il s’agit d’un GAEC (Groupement Agricole d’exploitations en Commun). La ferme de la Bazinière occupe une superficie de 97 ha dont:

  • 50 ha en prairie
  • 12 ha en soja
  • 10 ha en culture de blé
  • Le reste en culture de mélanges

Elle élève 140 vaches dont les ¾ de race Montbéliarde et ¼ de race Prim’holstein. Une vache produit 25 à 30 litres de lait par jour. L’exploitation produit 700 000 litres de lait par an et en transforme 400 000 litres. Les 300 000 litres de lait restants partent en laiterie. Le prix du litre de lait est de 28 à 29 centimes et il varie suivant la qualité du lait. Le lait sort des mamelles à 37 degrés. Ils ont un robot pour faire la traite qui leur a coûté 150 000 euros. Ils ont deux tracteurs de marque “Valtra”; un de 110 chevaux et un autre de 140 chevaux. Ils possèdent également 1 chargeur, 1 enrouleur de 450 m, et 1 pailleuse. Tous les autres matériels sont en CUMA. Les travaux de récoltes sont faits par un entrepreneur.

En ce qui concerne les bâtiments, on y trouve:

  • Une stabulation avec logettes sur matelas et sciure pour les VL
  • Une stabulation pour l’élevage de génisses
  • Une nurserie pour élever les veaux
  • Un bâtiment de stockage des foins, pailles et enrubannage

Les vaches sont alimentées avec de l’enrubannage, de la paille et on appelle ceci une ration sèche. Au DAC (Distributeur Automatique de Concentrés), elles reçoivent un mélange de céréales et de soja.

Les veaux sont alimentés avec du lait de la mère les trois premiers jours (Colostrum), puis au DAL (Distributeur Automatique de Lait) avec un mélange de lait en poudre et d’eau. Ils ont aussi en complément des granulés, de la paille et de l’eau à volonté.

Toutes les femelles sont inséminées et ont une gestation qui dure 9 mois. Elles produisent du lait pendant 10 mois et sont ensuite taries pendant deux mois. Il faut compter un renouvellement chaque année d’environ 15 vaches. Le poids moyen d’une vache est de 600 Kgs.

Quand le lait sort du pis de la vache, il fait 37° et va au tank en passant par un filtre. Ils changent le filtre pour le lait le matin et le soir (le filtre sert à éviter toutes saletés dans le lait). Ensuite, pour bien conserver le lait,  il faut le refroidir à 3°.

Ugho, Mickaël, Estébann, Maël, Jordan G, Augustin, Axel et Jérémy

Fabrications des yaourts

Un tuyau bleu part du tank de la salle de traite et ainsi le lait rejoint le bâtiment où on fait les yaourts. Ensuite, il y a une machine qui commence à faire le pot de yaourt puis le lait coule dans les pots de yaourts. On ajoute des bonnes bactéries pour activer la fermentation et l’acidification du lait . Puis, une autre machine pose les opercules sur les pots,et enfin deux personne mettent les yaourts dans les boite d’emballage.

Les déchets plastique pour la marque du yaourt sont renvoyés à leur expéditeur.

La fabrication et le goût du yaourt dépend de la nourriture principale de la vache, si une vache ne mange que du pâturage, le yaourt deviendra plus gras ou moins gras et aura un goût différent.

Jeannick, Quentin, Rodolphe, Cindy et Léa

La commercialisation et dégustation

La vente se fait notamment dans les magasins “Plaisir fermier”., qui sont des points de vente de producteurs. On trouve aussi leurs produits laitiers (yaourts, fromage blanc…) en grandes surfaces (HyperU, E.leclerc). Les grandes surfaces prennent 20 à 25 % de marge. Le GAEC fait partie des réseaux et associations “ Bleu-blanc-coeur “ et “bienvenue à la ferme”.

la dégustation des yaourts était délicieuse et bien crémeuse, nous avons goûté 8 parfums différents.

Noah, Paulin, Erwan, Thomas et Jules

Finalement, nos voisins Deux-Sèvriens nous ont offert un très bel accueil et toute la classe remercie Murielle pour la qualité de ses explications. Nous ne mangerons plus jamais les yaourts de la MFR de la même façon !

 

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