Notre dernière visite sera celle du village martyre d’ Oradour-Sur-Glane et son centre de la mémoire. Ainsi notre voyage d’études prendra un caractère historique particulier. La seconde guerre mondiale vue au travers un fait particulièrement marquant de la fin de ce conflit. Nous profitons de ce dernier article pour vous joindre la réalisation écrite proposée par la classe de 3è dans le cadre des EPI.

Vendredi après-midi de Murol à Oradour-Sur-Glane

14h 50´ : Premier arrêt (pipi / café) sur Aire de la Corrèze. Les frères BESSUS font leur traditionnel ravitaillement de friandises !
16h : Début de la visite du Centre de la mémoire et du village martyre d’Oradour-Sur-Glane.
19h : Dîner à Confolens, puis départ pour Puy-Sec.
22h 30’ : Dernière pause pour changement de chauffeur. Laurent nous remercie de notre sympathique collaboration (Équipe de service d’entretien du bus). De toute sa carrière, c’est la première fois qu’il voyait cela. De notre côté nous l’applaudissons pour son excellente conduite.
23h : Fin du Voyage.

Oradour-sur-Glane

Maxence, Axel et Tanguy

Commune française proche de Limoges située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le nom d’Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin 1944. La petite cité est aujourd’hui divisée en deux parties : l’ancien village, conservé à l’état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux habitants.

Histoire du massacre

Selon des historiens, le but est de semer la terreur dans la région, pour dissuader la population de rejoindre la Résistance.

En début d’après-midi, le 10 juin 1944, des éléments de la division SS « Das Reich » entrent dans Oradour-sur-Glane, qui compte 1200 habitants, et rassemblent la population en prétextant un « simple contrôle d’identité ». 189 hommes sont menés dans des granges, forges et garages, puis fusillés. 246 femmes et 207 enfants sont enfermés dans l’église du village et intoxiqués avec un gaz suffocant. Avant de partir, les soldats SS incendient Oradour-sur-Glane et procède systématiquement à l’élimination des cadavres par le feu et la fosse commune pour empêcher leur identification. Seules 10 % des victimes pourront être identifiées.
Elle accroît ainsi la terreur par l’impossibilité de reconnaître les morts, tout en laissant en évidence les traces du massacre.

Seule Marguerite ROUFFANCHE a réussi à s’échapper. Ses enfants et son mari ont été exécutés.

Le procès des accusés a lieu en 1953 à Bordeaux. Sur environ cent cinquante soldats présents lors du massacre, seuls vingt-et-un comparaissent devant la justice. Absent du procès, le général Lammerding (le commandant de la division SS Das Reich) est condamné à mort, mais il ne sera jamais extradé en France. Il meurt à son domicile en 1971. Concernant les autres accusés, cinq ans après la fin du procès, tous sont libres.

Le centre de la mémoire

Le 12 mai 1999, l’établissement ouvre ses portes au public. Il est inauguré le 16 juillet 1999 en présence du Président de la République, Jacques Chirac.

Notre voyage d’études se termine. Tout au long de ces quatre jours, nous avons par groupe d’EPI, partager nos recherches et connaissances des lieux visités. Toute la classe s’est bien impliquée dans ce projet. Dès la semaine prochaine, nous préparerons nos supports de présentation orale d’EPI. Le Jeudi 7 Juin, nous passerons notre grand oral… Revenez sur le blog dans quelques semaines et vous y verrez nos résultats à l’examen du DNB 2018 !

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